Dans la vie de laure
Et bien voilà ,
bonjour ,
J'ai été bien contente de voir vos messages à tous
en revenant sur le blog !
J'avais programmé mes articles hier ;-)
donc voilà le pourquoi pendant que je dormais à poing fermés ;
vous avez pu avoir tout de même des publications .
Je me suis écroulée ,
J'ai dormie 14 h ,
je viens de passer sur le forum de marielle ,
j'ai relu mes messages et je me suis apperçue
que cela faisait bien une semaine que j'étais naze !
En fait c'est surement la deuxième partie
de ma fameuse crise d'Août .
Celle là fameuse dont je vous avez parler
qui me coûte chère chaque année...et qui revient toujours .
Impensable après tout le sommeil emmagasiné ,
je me suis levée comme ayant fait le grand huit 10 fois de suite .
Désaxée complétement .
Mal encore dans les côtes et la tête je vous dis que ça .
Le syndrome des jambes sans repos que j'ai ressenti cette nuit aussi .
Je suis secouée ,lessivée .
Geneviève me parlait de morphine ,
alors sur ce point , j'en prends
c'est d'ailleurs depuis quatre ans la meilleure révolution
que j'ai connu en matière
de traitement anti douleur ,
mais cela ne fait pas tout du tout !
Loin de là ,
mais ça évite le trop plein de cachets
car je n'en prends plus que trois à six maximum par jour ,
sans augmenté les dosages que je tiens depuis quatre années
plutot en réduisant les doses .
Beaucoup de préjugés sur la morphine ,
mais en vérité si ça marche
il n'en est rien ,on peut la diminuer
sans soucis d'effets de sevrage particuliers .
Les deux premières années ,j'avais tout et n'importe quoi ,
des cachets en masse , qui avoisinait les quarante par jour ,
voilà donc vive l'avancement .
Mais la morphine n'empêche , ni les douleurs ,ni les crises musculaires ,
de passer sur moi , elle régule seulement ma faculté à souffrir trop .
En cas de grosse crise , je dois laisser passer ;
j'ai tout ce qu'il faut sur le sujet pour calmer mais cela consiste à s'ensuquer donc ...
Je fais a moindre échelle et à moindre retombée
car l'estomac faut le conserver ainsi que le foie .
Aussi , il faut boire ,manger
et ne pas virer vers le sommeil artificiel
comme solution constante
car c'est dangereux aussi .
mais les progrès on les attends
aussi sur le terrain
de meilleures solutions
dans la prise en charge de la douleur .
Tout ça reste à gérer par nous même
avec toute notre conscience ,
ce qui nous pousse bien souvent à chercher
à réduire plutôt qu'à augmenter les doses d'ailleurs .
Personne qui est obligé de prendre un traitement , n'est heureux de ce fait .
C'est très dur aussi au quotidien .
Plusieurs fois je suis retournée à l'hopital
juste pour me faire aider à prendre mon traitement
tant je faisais un rejet ...oui même ça ; sur le long terme c'est dur !
C 'est une phase finie mais que j'ai connue .
Comme celle qui pendant cinq ans ,ne m'a pas donner envie
de parler de la maladie , et de mon quotidien non plus !
Six années de fibromyalgie cette fin de mois ,
C'est la première année que j'en parle ;
je me suis soignée aussi de ça !
On a des ressources et au fur et à mesure
des forces et des changements peuvent arrivés que l'on ne soupçonnait pas ,
ni que l'on ne pouvait envisager...
Avec le temps , on passe des étapes
et on peut avancer
sur notre lutte , nos peurs et notre rage .
On trouve des porte et des voix ,
et sa voie pour s'exprimer ,
et un courage différent qui se révèle .
Chaque fibromyalgique est le même être
qu'avant sa maladie mais
il est aussi ce nouveau qui se trouve autrement .
Je sors doucement d'une crise qui peut retombée comme un soufflet ...
Je n'en ai pas peur ,je me bats ,
ce serait plus cool de pouvoir dire , ça va ;
sans meme connaître ma chance ...
Les petits mieux s'ils arrivent je connais leur valeur à ce prix de douleurs .
Je me remets doucement et on verra .
Biz à tout ceux qui se battent sur le terrain de la douleur ,
avec leur chantier de vie ,
avec leur angoisse et leurs peurs .
On est ensemble dans la galère .
LAURE