Médicaments ,traitement ,ne rien oublier !

Pas facile de savoir s'organiser lorqu'on hérite d'un traitement lourd à gérer .
J'ai donc essayer de regrouper quelques petites astuces qui ont pu me servir .
J'ai voulu regrouper tout ça afin que ceux qui se sentent un peu perdus ,
savent qu'ils ne sont pas tout seul .
Mais toute fois ,il faut savoir rester patient et méthodique .medicaments.jpg
 Et oui personne ne peut se rendre compte du temps
que cela peut prendre ,
à moins de connaître ça soi-même.
Pour ma part j'ai commencer
assez violemment ,
puisque que tout au début les  traitements ;
les plus inutiles ont été testés .

Chacun sait que les médecins avancent
 à taton pour finir par nous donner
ce qui agit vraiment .
PASSER   par  LES  PALIERS  de la douleur ....
voir  aussi  sur le sujet  :
 http://laure76-orange.fr.over-blog.com/pages/Les_traitements_anti_douleurs_par_un_centre_anti_douleur-1680496.html

Donc on peut se retrouvé ,
après cinq ans avec des connaissances dignes d'un vendeur en pharmacie.
On se débrouille donc tout seul ,parfois avec une maladie qui nous épuise et un maximum de temps à devoir ranger les boites,gérer les horaires ,bref ;un vrai casse tête.
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Mais on s'y met , et avec une machine rouillée ,un peu d'huile dans le moteur (à ne pas oublier lors d'un arrêt ou d'une période de panne ) ça repart !

POUR LES RENDEZ VOUS AVEC LE  MEDECIN :

1ère étape : le médecin . le rdv : toujours noté en gros avec un marqueur sur le frigo ,à même le revêtement , ça s'efface très bien .
D'ailleurs quand on veut faire passer des messages du genre : je suis en panne pour le moment tout le monde le voit ,si on le note là aussi ! Donc ça marche .

2ème étape :préparer une feuille ,avec les choses à ne pas oublier ,visant à ne pas sortir de chez le médecin encore bonne pour y retourner .

3ème étape :Regrouper la carte sécu ,feuille de prise en charge quelconque , attestation mutuelle dans une pochette .

4ème étape :poser tout ça ,au même endroit où vous ne pourrez pas le rater ou accrocher un sac avec  tout ça dedans à la poignée de la porte la veille du rdv .

APRES .. autre étape ,
LA  PHARMACIE :

                     La queue ... en éspérant que vous l'éviterez ..
            Donc je vais faire comme si , vous aviez du bol :" ah , Personne !"
        - Bonjour , bienvenue ,que me vaut le plaisir de votre venue ...

1ère étape :   L' ORDONNANCE     . (si elle est chargée ,  il finira par vous  aimez beaucoup votre pharmacien .) si elle a été rangée et que vous n'êtes pas sortie à moitié rhabillée de chez le médecin ,vous devriez la retrouver ...

              Ensuite ,vous allez vous asseoir , et vous attendez ..
            La préparation est parfois longue , donc  surtout  soyez souriante !

2ème étape : Tout est prêt , vous controler , le nombre de boite et si tout est bien là ,
en général ,le pharmacien recalcule ,faites le avec lui avant qu'il ne vous donne votre sac .

               S'il vous en manque une partie ,vous repasserez avec votre petit bon ,
Donc attention ,
3ème étape : Bien rangé le petit bon en question .
4ème étape : Donnez votre carte ,payé l'excédent , et rentrez chez vous car si ça ne vous a pas pris l'après midi et que vous n'êtes pas crevée ; vous avez de la chance !

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CHEZ VOUS:

il va falloir ranger !
vous mettre à l'aise ,ou si vous avez besoin de carburant ,vous restaurer ,
ben ,oui .Manger quand même , manger bien surtout  quand on prends des médicaments : c'est très important de ne pas les avaler le ventre vide .
D'ailleurs à ce propos ne buvez plus de jus de PAMPLEMOUSSE  ,
il annule les effets des médicaments , donc c'est terminé oublié celui ci .
Un ptit encas avec la prise de médicament c'est toujours recommandé par votre estomac qui vous le rendra bien .

Achetez vous un pillulier grand format ,
si vous n'en trouver pas qui soit à la mesure de vos quelques douze sortes de médicaments à prendre chaque jour ,
Les boîtes qui servent à ranger  les visses de votre conjoint vous sembleront attirantes , car elles sont la solution la meilleur que j'ai trouvée .Tout vos cachets du mois tiendront ainsi dans une seule et même boite .Idéal pour la maison !
Vous trouverez ça dans tout les bons magasins de bricolage ,et c'est environ 7 euros !

Ensuite l'idéal est de se faire des petites fiches cartonnées ,à fabriquer maison car ça n'existe pas de la taille que vous jugerez suffisante ,afin de pouvoir noter correctement les médicament que vous prenez ,si vous devez noté l'heure de certains ,

et le nombre .
L'idéal étant de fonctionner avec un petit crayon papier qui a une gomme au bout ,afin de pouvoir effacer et  pouvoir  les réutiliser  .Ainsi vous n'aurez pas besoin sans cesse de  refaire de nouvelles fiches .
je vais faire un exemple :

médicament NOM du

Matin

midi

Après midi

Soir 

A  POUR LE FOIE

1  pris à 8h 30

1 pris à 12 h

       X 

       X  aucun

B  POUR LE COEUR

         X 

1 pris à 12 h

       X

1 pris à 19 h 30

C    ANTIDEPRESSEUR

1  pris à

       X 

       X

1 pris à

D    ANTI DOULEUR 1

2  pris à 10 h

       X

 2 pris à 15 h

 2 pris à 21 h

E     ANTI DOULEUR 2

          X

2 pris à 12 h

 2 pris à 17 h

          X

F     ANXIOLYTIQUE

          X

       X

 1  pris à 13 h

1 pris à 19 h

G : LAXATIFS /H : autres

  G : 2 sachets

       X

 H : 2 sachets

          X

I      SOMNIFERE

          X

       X

       X

 1 pris au coucher

J : Ampoules  , K :vitamines

 K : 2 gélulles

J : 2 ampoules

       X

          X


Normalement , ça aide à avoir l'esprit tranquille .
Etre sûr de pouvoir retrouver les repères de la journée et pouvoir avoir la tête vide .
Car c'est aussi important de bien savoir où on en est .
Cela aide aussi à se rendre compte exactement de ses progrès car quand on arrive à ne plus remplir certaines cases ,on s'en apperçois .Le tableau se vide , et on se rends compte des journée avec et des journées sans .
C'est une organisation qui vaut le coup .
En plus en cas de besoin , même quelqu'un ayant besoin d'information ,lors d'un problème urgent ,peut se repérer et savoir lire ce type de fiche .Ainsi il pourra peut mieux renseigner les secours lors d' une éventuelle  intervention . 

N'oubliez pas de bien respecter les consignes de votre médecin .
Parfois il est très facile de communiquer sur ces difficultés .
Il est important que vous trouviez le médecin avec qui vous serez en confiance ,car c'est sur ces bases que l'on peut réellement avancer .

Le médecin généraliste aujourd'hui , est souvent l'intermédiaire principal des malades .Même dans les prises en charges pluridisciplinaire ,il reste bien souvent notre plus grand soutient .N'hésitez pas à voir avec lui si vous pensez que votre traitement et sur certains point trop lourd ou pas suffisant .
Ne réajuster jamais votre traitement  ,sans avoir eu au préalable ,un avis favorable à cela .

Il faut savoir aussi ,qu'en cas de doute ,si vous avez des questions simples  ;votre pharmacien est souvent à même de pouvoir vous renseigner ,a tout moment et cela aussi par téléphone .Si vous ne pouvez pas vous déplacer ,certaines pharmacies se propose de livrer vos médicaments chez vous .

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Traitements :

blink1.gif Il est indispensable de consulter un médecin

Pour soulager les douleurs de la fibromyalgie ou les douleurs chroniques, il est nécessaire de faire appel à une prise en charge pluridisciplinaire de la maladie. A chaque malade, d’essayer et d’examiner ce qui peut améliorer son état, avec l’accord de son médecin traitant.

 

Il faut tout d’abord distinguer deux grandes catégories de douleurs qui bénéficient, chacune, de leur propre stratégie thérapeutique :

- les douleurs neurogènes : elles sont dues à une lésion d’un nerf, ressemblant à une brûlure ou une décharge éléctrique
- les douleurs nociceptives : elles sont dues à une lésion de n’importe quel tissu de l’organisme (peau, muscle, organe), sauf le nerf.

 

Mais il y a aussi les douleurs pour lesquelles aucune lésion n’a été retrouvée ;
elles sont évoquées après un long parcours médical, se soldant par des résultats négatifs aux examens entrepris ;
 ces douleurs, malheureusement, gardent encore leurs secrets.
C’est le cas, par exemple, de la fibromyalgie.

En sachant qu’une douleur peut très bien évoluer sur un mode nociceptif ou sur un mode neurogène.


1) traitements médicamenteux de la fibromyalgie et des douleurs chroniques

- anti-dépresseurs (de la famille des recapteurs de la sérotonine) : souvent prescrits à petites doses (et pas aux doses pratiquées pour la dépression nerveuses)
- myorelaxants : décontracturants musculaires, anti-épileptiques, ces derniers donnés également à petites doses.

- antalgiques :

- paracétamol
- morphiniques
- morphine pure
- kétalar en perfusion et uniquement en milieu hospitalier
- patchs anesthésiants, très souvent efficaces, uniquement prescrits en milieu hospitalier

2) la neurostimulation (TE NS ou stimulateur électrique)

Le dispositif utilisé est un petit appareil, discret et transportable, à mettre dans sa poche.
Cet appareil est relié à des électrodes (auto-collantes)
que le patient positionne lui-même aux endroits les plus douloureux
ou sur le trajet d’un nerf douloureux, et gère lui-même l’intensité des impulsions électriques de cet appareil.
Le but est que l’électricité stimule les grosses fibres nerveuses en provoquant une sensation de fourmillements,
 ce faisant elle empêche l’activité des fibres fines, vecteur de la douleur.


Depuis septembre 2000, les appareils de neurostimulation sont remboursés en partie par la Sécurité Sociale s’ils sont prescrits par un médecin de centre anti-douleur ou un médecin généraliste.


3) l’acupuncture


Médecine chinoise très ancienne basée sur la circulation des énergies.


4) l’ostéopathie


Toujours rechercher un praticien effectuant de « l’ostéopathie fonctionnelle » (douce).


5) la mésothérapie


Faite par un médecin, cette technique consiste en l’injection de produits médicamenteux aux endroits douloureux, et à la surface de la peau.


6) la kinésithérapie douce et la balnéothérapiegirl-zen.jpg


7) toutes les techniques de détente :

- sophrologie caycédienne (par un thérapeute diplômée)
- relaxation
- Qi Gong
- hypnose ericksonnienne (si possible, par un médecin)


8) alimentation


Nous vivons avec ce que nous faisons ingérer à notre corps :
il est donc essentiel d’avoir une alimentation saine.
Lorsqu’une personne souffre d’une fibromyalgie,
on retrouve toujours chez elle un terrain acide.

Pour améliorer l’état d’un malade fibromyalgique ou douloureux chronique,
il est donc vital d’effectuer quelques changements alimentaires alliés éventuellement, selon la situation, à la prise de compléments alimentaires
(toujours consulter un médecin).

Dans ce domaine, il est absolument déconseillé de faire du « bricolage ».


9) réapprendre à vivre autrement

- écouter son corps
- doser ses efforts (apprendre à les répartir dans la journée)
- faire un minimum d’exercices physiques (lorsque la douleur le permet).
- ne pas laisser la douleur s’installer
- se faire entendre et comprendre : c’est souvent très difficile dans le milieu familial, social, médical.
C’est dans ce domaine que l’information par les associations reste primordiale.
- aller à l’essentiel : s’entourer de « vrais amis ».
Il est vrai que la maladie fait fuir le monde, et isole.
La personne malade voit les « amis » disparaître les uns après les autres.
Mais on peut apercevoir à ces moments, la véritable amitié, avec des relations moins nombreuses
 mais plus sincères.
- voir ce qui est important dans la vie,
s’accorder du temps pour soi, ne pas s’encombrer des remarques souvent blessantes adressées aux malades par les personnes non concernées par la maladie
(du genre : « secoue-toi un peu », « tu ne veux pas travailler », etc…)

10) psychothérapie


Etre soutenu par un psychothérapeute (médecin psychiatre, psychologue)
est nécessaire pour gérer toute maladie chronique. Lorsque la douleur est intense et d’une durée supérieure à six mois,
elle épuise l’organisme et le système nerveux, et aboutit souvent à un état dépressif,
qui est une conséquence de la douleur.

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cachets.jpgAutre article , les traitements dans la fibromyalgie .
Source :
http://www.labrha.com/Mise-au-point-2006-sur-les-medicaments-de-la-Fibromyalgie-.aspx

Quels sont les traitements de la fibromyalgie ?

Mise au point sur les médicaments de la fibromyalgie de l'adulte en France

labrha_visuel.jpgEn absence de traitement étiologique avéré, les médecins disposent actuellement en médecine officielle allopathique de:

 

 - traitements symptomatiques 

 - traitements dits physiopathogéniques

 

par le fait qu’ils interagissent avec les dérèglements constatés ou supposés chez les patients fibromyalgiques.

Les médicaments sont exprimés en DCI (dénomination commune internationale : nom chimique du principe actif) par obligation légale.

Le niveau de preuve est variable et la tolérance assez moyenne pour certains ce qui incite un grand nombre de patients à s’intéresser aux thérapies dites alternatives supposés efficaces mais en général non prouvées selon les règles de la médecine basée sur les preuves (EBM) mais  non nocives pour la plupart.

« L’absence de preuve n’étant  pas la preuve de l’absence d’effet », un recensement de ces traitements alternatifs sera proposé ultérieurement.

 

Les traitements en gras sont les plus classiquement utilisés par les professionnels.


                                               Les traitements symptomatiques 


 

Les antalgiques : (antidouleurs)

Le paracétamol (palier 1 OMS) reste un traitement de choix du symptôme douleur bien qu’insuffisant chez certains patients, il mérite d’être utilisé seul jusqu’à la dose maximale tolérée de 4 g par jour en absence de ses contre indications habituelles (allergie, insuffisance hépatique …) ou en association à d’autres antalgiques.

Le tramadol de par sa double action originale antalgique centrale sur les récepteurs opioïdes de type µ et l’inhibition de la recapture des monoamines noradrénaline et sérotonine  impliquées dans le contrôle de la transmission nociceptive centrale, possède une place à part pour les experts des recommandations européennes. Il existe un choix de dosage permettant une titration individualisée. Cependant il peut apparaître rapidement chez certains patients une intolérance à type de vomissements, somnolence, sudation excessive, confusion imposant l’arrêt  de la molécule. Les doses faibles en goutte sont hors AMM chez l’adulte mais parfois utiles.

L’association tramadol paracétamol est également intéressante de par l’effet de synergie de doses plus faibles des 2 principes actifs.
                         

Les opioïdes faibles (palier 2 OMS) sont tout à fait justifiés en absence d’effet du palier 1 mais non exempts parfois d’effets secondaires sur le transit digestif et  la vigilance tant  pour le paracétamol codéiné que le paracétamol caféiné opium (traces) ou le paracétamol dextropropoxyphène.

Le palier 2+ (buprénorphine) et le palier 3 OMS (morphine) ne sont pas souhaitables en raison du respect des recommandations de Limoges  du CEDR de la SFR le risque d’addiction étant réel  et les effets secondaires quasi constants pour ce type de pathologie .

La calcitonine de saumon en sous cutané de par ses propriétés antalgiques a été proposée mais n’a pas démontré d’amélioration significative avec des effets secondaires (nausées, vomissements, flush …) faisant rejeter cette option thérapeutique dans ce syndrome.
 

Les AINS : (anti inflammatoires non stéroïdiens = non cortisoniques )             
                          
En première intention l’ibuprofène le moins anti inflammatoire et  le plus antalgique des AINS en vente libre à 200 mg par prise malgré le  risque d’accident  hémorragique associé  à l’aspirine  et aux autres AINS (l’association de 2  AINS est  formellement interdite ) est utile  pour soulager les patients fibromyalgiques en prise intermittente. Par ailleurs, il semble  potentialiser l’effet des anxiolytiques.

Le naproxène 220 mg  à faible dose possède un profil  voisin et des risques identiques …
Les autres AINS  n’ont pas de justificatif dans une pathologie non inflammatoire même lors des fluctuations symptomatiques et exposent aux risques de cette famille ( digestifs gastro-intestinaux , cardiovasculaires et rénaux en emploi prolongé).

 


Les Anesthésiques

Il existe un accord professionnel pour l’usage raisonné intermittent d’injections d’anesthésiques locaux (avec ou sans corticoïdes locaux) aux sites douloureux référents en cas de contractures rebelles (trapezalgies, pygalgies). Mais cette  pathologie douloureuse diffuse  bilatérale ne saurait se suffire de soins locaux.

La kétamine en perfusion hospitalière par son mode d’action sur les récepteurs NMDA  impliqués dans la transmission de la douleur nociceptive  est parfois proposée  mais d’effet non durable et assez mal tolérée (céphalées).


 

Les anti dépresseurs :

On distingue :

                   -Les ADTC : antidépresseurs tricycliques

L’amitriptyline à  dose faible douée d’effet antalgique indépendant de son action antidépressive  reste le  traitement de référence mais possède un effet surtout sur le sommeil davantage que sur les douleurs .Les effets secondaires sont bénins  plus souvent gênants que dangereux  (rare syndrome sérotoninergique ) à  type de bouche sèche , constipation,somnolence diurne matinale  réversibles  et dose dépendants .Néanmoins, la profession lui reconnait  un phénomène d’échappement dans le temps .

Les autres ADTC ne semblent pas avoir d’efficacité dans le FMS clomipramine, imipramine, amoxapine, dosulépine, trimipramine, doxépine.
                              
                   -Les IRS :  inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine
 
La fluoxétine mieux tolérée  que les ADTC est plus active sur la fatigue que sur  les autres symptômes. Ainsi, certains médecins proposent l’association  fluoxétine  le matin  et  amitriptyline le soir.

Le citalopram, paroxétine, sertraline, fluvoxamine, escitalopram ne semblent pas statistiquement (mais parfois individuellement) efficaces dans le FMS mais utiles  en cas de syndrome dépressif associé.

                   -Les AD mixtes: inhibiteurs  à la fois de la recapture  de la sérotonine et  de la noradrénaline.
Sont  à l’essai le milnacipran, la venlafaxine plus utilisés pour leur effet antidépresseurs si syndrome dépressif associé au FMS
 
                   -et aux USA la Duloxétine AD dopaminergique.

                   -Les IMAO : 

IMAO de type A : le Moclobemide d’emploi délicat compte tenu des contre indications absolues avec le tramadol , les triptans (traitement habituel des crises migraineuses fréquentes dans la population féminine ) et des contre indications relative avec les ADTC et AD mixtes  en raison du risque de syndrome sérotoninergique  justifiant l'arrêt immédiat du traitement.
Celui-ci se manifeste par l'apparition (éventuellement brutale), simultanée ou séquentielle, d'un ensemble de symptômes pouvant nécessiter l'hospitalisation.
Le strict respect des doses préconisées constitue un facteur essentiel dans la prévention de l'apparition de ce syndrome.

                          IMAO  non sélectifs : n’ont pas leur place dans ce type de  pathologie
                          IMAO  sélectifs B (sélégiline  ) sans indication dans le FMS , formellement interdit également avec le tramadol et les AD serotoninergiques, il  est utilisé dans la maladie de parkinson pour potentialiser  l’effet de la dopaminothérapie.

                      

                                                           
Les anxiolityques : (les tranquilisants) 

Les plus étudiés et recommandables dans le FMS sont l’alprazolam et le bromazépam dont les effets sont potentialisés par l’ibuprofène ou le ténoxicam. Cependant ces thérapies de type benzodiazépines perturbent l’architecture du sommeil, peuvent induire  des troubles de mémorisation et une dépendance. En ce sens, leur emploi doit être limité dans le temps et étudié au cas par cas.

                            Il en est de même du clonazépam largement utilisé sous forme de gouttes pour son efficacité sur le sommeil mais il présente un  risque non négligeable d’accoutumance et de dépendance.


                           
Les Myorelaxants :


Le thiocolchicoside est un analogue soufré, de synthèse, d'un glucoside naturel du colchique, le thiocolchicoside se comporte comme un myorelaxant, il supprime ou atténue considérablement la contracture d'origine centrale. Son action myorelaxante se manifeste également sur les muscles viscéraux .Le thiocolchicoside est dépourvu de tout effet curarisant avec une affinité sélective de type agoniste du thiocolchicoside pour les récepteurs de l'acide gamma-aminobutyrique (GABA), ainsi que des propriétés agonistes glycinergiques.
Il n'altère pas la motilité volontaire, ne provoque pas de paralysie et évite, de ce fait, tout risque respiratoire. Comme toute thérapie médicamenteuse possibilité d’allergies et parfois diarrhée par accélération du transit intestinal réversible à la réduction de la dose journalière (effet dose dépendant).


                             Le tetrazepam appartient à la classe des benzodiazépines et a une activité myorelaxante, anxiolytique, sédative, hypnotique. Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe « récepteurs macromoléculaires GABA-OMÉGA », également appelés BZ1 et BZ2 et modulant l'ouverture du canal chlore.
Comme toute benzodiazépine, il  expose  à un risque réel de  dépendance physique et psychique et  mérite d’être utilisé dans le FMS  en cure courte.


                             Le méthocarbamol myorelaxant d’action centrale est assez bien toléré : somnolence surtout à doses élevées, rarement des  réactions cutanées (éruption, prurit, urticaire), douleurs digestives si prise hors des  repas. Le méthocarbamol peut être responsable de la modification de la couleur des urines (brun-noir ou verte).


                             La cyclobenzaprine (USA) non commercialisé en France  de la classe des tricycliques, seul ou  en association  à l’ibuprofène,  est très largement utilisé oûtre Atlantique.

 

Les Neuroleptiques :


En règle non utilisés  dans cette pathologie non psychotique, néanmoins  dans certains cas particuliers et pour une durée limitée certains NL  sédatifs (sulpiride)  peuvent aider des patients très anxieux rebelles aux thérapies habituelles.

 

Les Psychostimulants divers et les composés polyvitaminés :

Ils ne peuvent tous être cités et n’ont pas de spécificité de prescription dans le cadre du  FMS  mais les plus employés pour lutter contre la fatigue sont la  sulbutiamine et diverses associations de vitamines et oligoéléments (vit C E A Zn sélénium), vit C vit PP B6 et ATP et des complexes de  probiotiques vitamines , oligoéléments …

 

Les Anticonvulsivants :

Indépendamment de leur effet antiépileptique, ces molécules sont  employées dans les syndromes douloureux  chroniques   où  l’on suspecte un mécanisme neuropathique central, ce qui est le cas de la fibromyalgie. Ces traitements ont  fait l’objet d’études dans le FMS où l’efficacité constatée se fait au prix d’effets secondaires fréquents.
                             
                              La gabapentine est apparentée au GABA (acide gamma-aminobutyrique) par sa structure, mais son mode d'action est différent de celui des autres agents agissant sur les synapses GABAergiques .
               
                               La prégabaline se lie à une sous-unité alpha2-delta des canaux calciques voltage-dépendants dans le système nerveux central, déplaçant fortement la [3H]-gabapentine. A des doses de 450 mg par jour a une efficacité sur un grand nombre de critères mais au prix de troubles de vertiges et de somnolence. Le patient doit en être informé  compte tenu du retentissement sur l'aptitude à conduire ou à utiliser des machines.
                              Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant la durée du  traitement.

 

Les Hypnotiques :  


En raison des liens étroits entre l’état douloureux diffus et les troubles du sommeil  dans le FMS, des agents pharmacologiques hypnotiques apparentés aux  benzodiazépines ont été  testés.
Parmi eux,  deux  molécules (zopiclone et du  zolpidem) semblent apporter un intérêt surtout sur la phase d’endormissement (hypnagogie), le nombre de réveils nocturnes et l’impression d’énergie diurne. Ces effets sont associés à un profil électro-encéphalographique caractéristique, différent de celui des benzodiazépines classiques. Les études d'enregistrement du sommeil ont montré qu’ils  diminuent  le stade I, prolongent le stade II, respectent ou prolongent les stades de sommeil profond (III et IV) et respectent le sommeil paradoxal.

La zopiclone appartient à la famille chimique des cyclopyrrolones et est apparentée à la classe des benzodiazépines.

Le zolpidem est une imidazopyridine hypnotique apparentée aussi aux benzodiazépines .Le zolpidem se fixe de façon préférentielle sur le sous-type oméga 1 du récepteur central GABA-OMEGA (ou BZ1).

Le traitement doit être aussi bref que possible, de quelques jours à 4 semaines. Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes préconisées. Ceci impose des évaluations précises et répétées de l'état du patient. Il faut prévenir les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines du risque possible de somnolence.


Les Antihistaminiques :

L’alimémazine, antihistaminique H1, phénothiazine à chaîne latérale aliphatique, se caractérise par un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d'origine histaminergique et adrénolytique centrale. Sous forme de gouttes et pour des durées courtes, il peut améliorer un sommeil fortement altéré. Contre indiqué en cas de glaucome  à angle fermé en raison de ses effets anticholinergique.

 

 

                                                Les Traitements physiopathogèniques


 Les Antagonistes des récepteurs de la sérotonine :

La ritansérine  bloqueur des récepteurs 5 Hydroxy Tryptamine de type 2  n’est pas disponible en France et n’a pas démontré d’efficacité dans le FMS contre placebo.

Le tropisétron antagoniste sélectif des récepteurs 5-HT3 à la sérotonine sert à la prévention et au  traitement des nausées ou  vomissements retardés induits par la chimiothérapie cytotoxique émétisante chez l'adulte .Ce traitement d’exception, hors AMM dans le FMS a montré des effets  sur les douleurs dans des études  à court terme.

 

 

Les Agonistes dopaminergiques Récepteurs D2 D3 :

  Le Pramipexole est un traitement de la maladie de Parkinson et du syndrome des jambes sans repos sévères .Il n’a pas d’AMM  dans le FMS. Les patients doivent être informés du  risque  d’accès anarchiques de sommeil diurnes et d’hypotension artérielle.
                                                              
Le Ropinirole est un agoniste dopaminergique non ergoté des récepteurs D2/D3 qui stimule les récepteurs dopaminergiques du striatum.Il est proposé surtout dans le syndrome des jambes sans repos ou  impatiences nocturnes, remboursé que dans les formes  très sévères et sous condition que la prescription initiale médicale soit réalisée par un neurologue ou un médecin spécialiste exerçant dans un centre du sommeil. Il expose aux mêmes risques d’accès de sommeils diurnes d’apparition soudaine.

 


L'acide malique :

 Il corrigerait les perturbations du  métabolisme aérobie musculaire en intervenant dans la synthèse  de l’ATP mitochondrial  associé au  magnésium , cependant ce produit non toxique n’a pas bénéficié d’études contre placebo.

                                                        Autres traitements

 

5 Hydroxy Tryptophane(précurseur  de la  sérotonine).
 
La S-adenosyl methionine (S-AdoMet ) coenzyme intervenant dans le métabolisme des acides aminés soufrés (l'ATP sert de donneur d'adénosine et d'énergie) est plus efficace que le placebo dans le FMS contre les points douloureux et les troubles dépressifs.
                    

L'oxybate de sodium :
utilisé dans les états de narcolepsie et cataplexie n’a pas sa place dans le traitement du FMS compte tenu  de ses règles de prescriptions très encadrées.ombre.jpg


 


Conclusion



Le FMS  est un syndrome complexe d’étiologie incertaine,
apparaissant hétérogène quant à sa population
et de fréquence croissante
justifiant de multiples approches thérapeutiques
qui peuvent surprendre
mais dont les principes sont basés
sur la constatation d’un  dérèglement central des voies de la douleur
où interviennent divers neurotransmetteurs
(sérotonine, dopamine, noradrénaline).


Les médicaments, en raison d’une efficacité modérée ou partielle,
ne peuvent prétendre à eux seuls résumer la prise en charge du FMS
qui doit intégrer
des moyens non pharmacologiques sédatifs, relaxants et de reconditionnement physique ainsi qu’une approche psychologique
et socioprofessionnelle si nécessaire.

 

Service d'Information Médicale du Laboratoire de Rhumatologie Appliquée

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