Fibromyalgie : diagnostic sous trois formes




La fibromyalgie est composée de trois mots.
Le mot fibro qui signifie fibre, le mot myo qui signifie muscle et le mot algie qui signifie douleur.
La fibromyalogie est donc un désordre fonctionnel des muscles squelettiques.


Les spécialistes pour la fibromyalgie indiquent qu'il y en a trois types.
 Il y a la fibromyalgie primaire, la fibromyalgie secondaire et la fibromyalgie concomitante.
On ne sait toujours pas ce qui cause cette maladie.
Par contre, on sait qu'avec un stress psychologique, les symptômes peuvent empirer.
Les symptômes de cette maladie sont des douleurs musculaires, des troubles du sommeil et un manque d'énergie.
Les personnes atteintes peuvent parfois avoir des sautes d'humeurs, souffrir d'anxiété et de maux de tête.
Il y a différents traitements de la fibromyalgie.
On peut avoir recours à des médicaments pour la fibromyalgie
ou des méthodes pharmacologiques pour soulager les symptômes.
Des faibles doses d'antidépresseur sont souvent utilisées pour traiter la fibromyalgie.
Les chercheurs pour la fibromyalgie n'ont pas encore trouvés de traitement pour la guérison.

Nous ne pouvons que soulager la maladie.
Une personne qui souffre de la fibromyalgie est souvent mal compris parce qu'il n'y a pas de symptôme apparent.
Ce qui peut augmenter le stress. Il existe plusieurs témoignages sur les personnes qui en sont atteintes.


Si vous croyez souffrir de cette maladie, vous pouvez en parler avec votre médecin.
Si vous voulez en savoir plus sur cette maladie, il existe plusieurs sites internet qui parle de la fibromyalgie.
Faites le tri certains site semblent plus être de véritables commerces... 












Tableau II : Les mécanismes proposés dans la physiopathologie de la fibromyalgie.
 

Anomalies musculaires

• Diminution de la phosphocréatine et de l’adénosine triphosphate musculaire

• Diminution de la perméabilité capillaire

Anomalies du système nerveux central

• Anomalies du sommeil

• Trouble d’interprétation de la douleur

Neurohormones et amplification de la perception de la douleur

• Déficience en sérotonine

• Métabolisme anormal des endorphines

• Augmentation de la sustance P du liquide céphalorachidien

• Déficience de l’hormone de croissance

• Diminution de la réponse adrénalienne

• Dysfonction de l’axe hypothalamo-hypophysaire

Troubles immunitaires

• Rôle des cytokines


diagnostic différentiel

La première étape est évidemment d’éliminer devant un tableau douloureux diffus,
tout ce qui est différent de la FM par l’existence d’une structure anatomique précise.
C’est le cas pour une polyarthrite débutante, une myosite, une affection neurologique périphérique
ou centrale telle un syndrome extra-pyramidal débutant.

Les principaux diagnostics différentiels sont les rhumatismes inflammatoires chroniques
(essentiellement la polyarthrite rhumatoïde, le syndrome de Gougerot-Sjögren,
les spondylarthropathies, le lupus et les myosites),
l’ostéomalacie, l’hypothyroïdie, l’hyperparathyroïdie, le diabète phosphoré,
la maladie de Parkinson ou une polyneuropathie.


Le bilan souhaitable comprendrait donc une vitesse de sédimentation et une protéine C- réactive,
un hémogramme, une calcémie, une phosphorémie, un ionogramme, la créatine phospho-kinase,
la TSH, les anticorps anti-nucléaires et la sérologie rhumatoïde.
 La clinique reste cependant maîtresse puisque un rhumatisme inflammatoire chronique
 peut s’accompagner d’un bilan biologique strictement normal au début, de même
qu’il est très fréquent d’observer l’association de la FM aux différents rhumatismes inflammatoires chroniques.

Dans ce dernier cas, le danger est de croire à l’inefficacité des traitements et d’entrer
dans une logique d’escalade de traitements très toxiques pour la plupart.
Mais, s’il est nécessaire de rester vigilant quant à une pathologie organique,
il faut éviter les investigations trop poussées, qui renforcent les attributions dysfonctionnelles et l’inquiétude du malade.


 diagnostic étiologique


Divers facteurs « étiologiques » peuvent être incriminés, qu’il est commode, quoique assez artificiel, de classer en facteurs prédisposants, précipitants, et d’entretien [5] :


• les facteurs prédisposants comprennent les expériences passées
de maladies organiques et traumatismes psychologiques et les traits de personnalité,
ainsi que les antécédents de dépression (plus fréquents chez les asthéniques chroniques
et les fibromyalgiques que la dépression actuelle) ;


• les facteurs précipitants  peuvent être infectieux, traumatiques
(par exemple, un traumatisme cervical inaugural est parfois retrouvé chez les fibromyalgiques),
ou des facteurs de stress non spécifiques (événements de la vie tels les séparations :
départ des enfants du foyer pour études ou mariage ou décès d’un conjoint par exemple,
épuisement professionnel, etc...) ;


• parmi les facteurs d’entretien et de renforcement se placent des facteurs physiologiques
 
(dont le rôle est important dans le cas de la FM)
 comme les troubles du sommeil et le déconditionnement musculaire,
des facteurs psychologiques (démoralisation, perte de confiance, crainte de souffrir d’une maladie grave,
croyances erronées sur les symptômes corporels), et des facteurs sociaux
(statut social de malade comportant d’éventuels bénéfices secondaires,
difficultés professionnelles, litiges avec les organismes sociaux) ;


• ces facteurs interagissent en cercles vicieux complexes qu’il faut essayer de dérouler.
Par exemple, une infection virale chez un sujet vulnérable
(stressé, en carence de sommeil, aux antécédents de maladie anxieuse) déclenche myalgies et fatigue.

 Le repos favorise le déconditionnement musculaire, et donc l’intolérance à l’exercice,
la survenue de douleurs à l’effort, et des troubles du sommeil qui gênent la récupération.
La persistance des symptômes entraîne une perte de confiance en soi,
et des inquiétudes sur la maladie (particulièrement si des proches souffrent de maladies organiques graves),
qui renforcent à leur tour la focalisation de l’attention sur le corps.

Une démoralisation, voire une authentique dépression, peut s’installer,
aggravant à son tour les préoccupations vis-à-vis des symptômes physiques,
 les troubles du sommeil, et la perception douloureuse.
 
La découverte d’une anomalie radiologique ou biologique mineure,
la discordance des avis médicaux reçus, la crainte d’être considéré comme un malade imaginaire
 et la revendication d’un statut de malade parachèvent, dans le pire des cas,
cette « construction » dans laquelle les médecins, et en tout cas l’idéologie médicale
(qui promeut dans la société la croyance que tout symptôme doit avoir une cause et que toute souffrance
relève de la médecine) sont rarement innocents.
Une telle approche des symptômes fonctionnels permet de personnaliser la prise en charge
de chaque malade (au-delà de l’étiquette diagnostique),
de fournir des explications réellement rassurantes, et d’ouvrir la porte à des changements positifs [5].


Physiopathologie


Plusieurs hypothèses sont évoquées pour tenter d’expliquer cette maladie,
mais aucune n’apporte encore de réponse définitive (tableau II).
Aucun de ces mécanismes ne fait l’unanimité et n’est encore prouvé par une méthodologie scientifique rigoureuse.
On suggère présentement que la FM résulte d’interactions complexes entre des stresseurs externes,
des construits comportementaux, des perturbations hormonales, des neurotransmetteurs
et des systèmes sympathique et immunitaire.
Il en résulte un abaissement du seuil douloureux et le syndrome polyalgique diffus caractéristique.


Certaines recherches récentes particulièrement intéressantes ont montré lorsqu’on compare la résonance magnétique cérébrale de personnes normales à celle de fibromyalgiques
que l’on soumet à une pression du lit de l’ongle du pouce,
on constate une réponse douloureuse à 2,4 kg/cm2 pour les fibromyalgiques et une réponse à 4,2 kg/cm2
pour le groupe témoin.

 L’activité cérébrale est aussi différente dans les deux groupes : chez les fibromyalgiques,
elle augmente dans les régions somatosensorielles primaires, secondaires et d’association de même
que dans l’insula, le putamen et le cervelet [6]
Ce phénomène ne peut s’expliquer uniquement par des facteurs psychologiques.


On a aussi démontré que les récepteurs delta et kappa sont exprimés de façon accrue
dans la peau des fibromyalgiques, ce qui peut être secondaire à la douleur persistante.
Les altérations du sommeil, de la sérotonine et de la substance P, de même que l’hypothèse d’une hyperexcitabilité
de la corne postérieure médullaire, sont depuis longtemps connues [7,8].
Il s’est ajouté récemment le rôle des cytokines (IL Ra, IL6 et IL 8) dans les interactions complexes impliquées
dans la FM.

D’autres études présentent des anomalies neuroendocrines
 avec une fonction anormale de l’axe hypothalamo-hypophysaire et surrénalien et de l’axe de l’hormone de croissance. Ces anomalies, comme celles du système nerveux autonome,
pourraient expliquer les sensations de douleur, d’asthénie et de fatigue dont se plaignent ces patients [9].

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